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 Personnalité Bretonne. Gilles de Rais

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Meuriad-Breizh
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MessageSujet: Personnalité Bretonne. Gilles de Rais   Personnalité Bretonne. Gilles de Rais EmptyJeu 9 Oct - 21:36

Personnalité Bretonne. Gilles de Rais 314px-Gilles_de_Rais
Surnom: Barbe-Bleue
Naissance: Septembre ou Octobre 1404 à Machecoul
Décès: 26 octobre 1440 (à 36 ans) à Nantes
Origine: Français
Allégeance: Royaume de France et Duché de Bretagne
Grade: Maréchal de France
Service: 1420 - 1436
Conflits: Guerre de Cent Ans
Faits d’armes: Siège d'Orléans; Bataille de Jargeau; Bataille de Patay
Autres fonctions: Seigneur et baron du pays de Retz
Famille: Maison de Montmorency-Laval
Maison de Laval
Maison de Montmorency

Gilles de Montmorency-Laval, baron de Rais, comte de Brienne, dit Gilles de Rais (ou Gilles de Retz, ou Gilles de Rays), surnommé Barbe-Bleue (né en septembre ou octobre 1404 au château de Machecoul - décédé le 26 octobre 1440 à Nantes), maréchal de France, compagnon de Jeanne d'Arc.

Apparenté à la famille de Laval et de Montmorency, il fut exécuté par pendaison pour sodomie, meurtres et sorcellerie.

Seigneur de Rais, d’Ingrandes et de Champtocé-sur-Loire, ses immenses revenus, ses alliances avec de grandes familles nobles, sa parenté avec la famille royale de France et la dynastie ducale de Bretagne, firent de lui un des seigneurs les plus en vue de son époque.


Seigneur de Rais

Personnalité Bretonne. Gilles de Rais 150px-Blason_Gilles_de_Rais

En 1400, Jeanne Chabot, dame de Rais, dite Jeanne la Sage (1331-1406), dernière héritière de la famille de Rais, désigna Guy II de Laval-Rais (fils de Guy de Laval dit Brumor de Laval et petit-fils de Foulques de Laval), futur père de Gilles de Rais, comme seul héritier, à l'unique condition qu'il abandonnât pour lui et ses descendants le nom et les armes de Laval, pour prendre les armes et le nom de Rais. Il hérite de ce fait des seigneuries de Machecoul, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Pornic, Princé, Vue, Bouin, qui forment la baronnie de « Rais », correspondant peu ou prou à l'actuel Pays de Retz).

Guy II de Laval-Rais, après avoir consenti en février 1404 au mariage avec Marie, la fille de Jean de Craon, devient baron de Rais, doyen des barons de Bretagne, titre dont son fils aîné Gilles héritera.

Après la mort de sa mère en 1415 et de son père la même année (ou au commencement de l'année 1416), Gilles et son frère René sont élevés par leur grand-père maternel, Jean de Craon, à la réputation sulfureuse, contrairement au vœu formulé par leur père qui, dans son testament, avait désigné pour tuteur un certain cousin, Jean de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye.

Après deux fiançailles rompues par la mort "prématurée" à chaque fois de la fiancée, Gilles de Rais, respectant un troisième contrat de mariage signé le 30 novembre 1420, finit par se résoudre à se marier le 26 juin 1422. Il épouse à l'âge tardif de 17 ans, en l'église Saint-Maurille de Chalonnes-sur-Loire, Catherine de Thouars qu'il aurait prétendument "enlevée" dans ce but, le 24 avril 1420. Cette épouse lui donna "officiellement" une fille, Marie de Laval (1429-1457), qui sera mariée en temps opportun à l'amiral Prigent de Coëtivy puis subséquemment au maréchal André de Lohéac. Ce genre de tractations étaient courantes à l'époque.


Un héros de la guerre de Cent Ans

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fe/Trait%C3%A9_de_Troyes.svg

1429
En rose: Territoires contrôlés par Henri V d'Angleterre
En mauve: Territoires contrôlés par le duc de Bourgogne
En bleu: Territoires contrôlés par le Dauphin Charles
En jaune: Principales batailles
Pointillés rouges: Raid Anglais de 1415
Pointillés bleus: Itinéraire de Jeanne d'Arc vers Reims en 1429


Petit-neveu du connétable Bertrand Du Guesclin — le héros du siècle précédent dans les premières luttes de cette interminable guerre contre les Anglais — Gilles de Rais entreprend une carrière militaire, qui allait se révéler brillante. Il s'illustre d'abord sous les ordres de Jean V de Bretagne en prenant une part active dans les querelles résiduelles de la Guerre de succession de Bretagne entre les Montforts et les Penthièvres (1420).

Il combat ensuite contre les Anglais à partir de 1427 (jusqu'en 1431). Étant passé au service du roi de France Charles VII, il emporta d'assaut, en 1427, le château du Lude, dont il tua le commandant. Il reprit encore aux Anglais la forteresse de Rainefort (Rennefort) et le château de Malicorne-sur-Sarthe, dans le comté du Maine.

Lors de la guerre de Cent Ans, dont il sera un des héros, on le trouve notamment aux côtés de Jeanne d'Arc. En 1429, il fut un des principaux capitaines qui aidèrent Jeanne d'Arc à faire entrer des vivres dans Orléans, et il se distingua à la prise de Jargeau le 12 juin 1429.

Après l'éclatante victoire de Patay, Charles VII est sacré roi de France à Reims le 17 juillet 1429[2], et Gilles de Rais, mandaté « d'aller quérir la Sainte Ampoule[3] » est nommé maréchal de France par ce dernier en guise de récompense pour ses valeureux services. Il était de plus conseiller et chambellan du roi.

Son échec, avec Jeanne d'Arc, lors du siège de Paris — dû à une trahison de La Trémoille qui a fait se replier l'armée française — entraîne son discrédit auprès de la Cour et l'incite à se retirer sur ses terres et en particulier dans son château de Tiffauges en Vendée, lieu où se seraient déroulés les crimes dont il fut accusé.

Il se signala, en 1430, à la prise de Melun, et l'année suivante à la levée du siège de Lagny-sur-Marne par les Anglais. En 1436, il commandait avec le maréchal Pierre de Rieux l'avant-garde de l'armée française, sous les ordres du connétable de Richemont. Cette armée étant arrivée devant Sillé-le-Guillaume dans le Maine en présence des Anglais, les deux partis se séparèrent sans combattre.


Dernière édition par L-Heretik le Ven 10 Oct - 0:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Histoire de Bretagne. Gilles de Rais ( 2è Partie)   Personnalité Bretonne. Gilles de Rais EmptyJeu 9 Oct - 21:38

Un patrimoine considérable

Personnalité Bretonne. Gilles de Rais 300px-Chateau_de_tiffauges
Le château de Gilles de Rais, à Tiffauges en Vendée

Héritier à vingt ans d'un patrimoine considérable, il fut marié à Catherine de Thouars qui lui apporta en dot de nombreuses terres en Poitou. Il devint en 1432 l'un des plus riches seigneurs du royaume après la mort de son aïeul maternel, Jean de Craon, seigneur de la Suze, de Champtocé, d'Ingrande, etc. On évaluait sa fortune à trois cent mille livres de rente, sans compter les profits de ses droits seigneuriaux, les émoluments de ses charges et un mobilier de cent mille écus d'or. Mais il en eut bientôt dissipé la plus grande partie par ses prodigalités, son faste et ses débauches.

Il eut d'abord une garde de 200 hommes à cheval, dépense que les plus grands princes pouvaient à peine soutenir dans ce temps-là, et il traînait en outre à sa suite plus de cinquante individus, chapelains, enfants de chœur, musiciens, pages, serviteurs, etc., la plupart agents ou complices de son libertinage, et tous montés et nourris à ses dépens. Sa chapelle était tapissée de drap d'or et de soie. Les ornements, les vases sacrés étaient d'or et enrichis de pierreries. Il avait aussi un jeu d'orgues qu'il faisait toujours porter devant lui. Ses chapelains, habillés d'écarlate doublé de menu vair et de petit gris, portaient les titres de doyen, de chantre, d'archidiacre, même d'évêque, et il avait de plus député au pape pour obtenir la permission de se faire précéder par un porte-croix. Il donnait à grands frais des représentations de Mystères, les seuls spectacles connus alors. Pour se livrer à ces profusions, il aliéna une partie de ses terres à Jean de Malestroit, évêque de Nantes, aux chapitres de la cathédrale et de la collégiale de cette ville.
Mais tout cela occasionnait des frais énormes qui l'obligèrent en 1434, à vendre à Jean V le Sage, duc de Bretagne, les places de Mauléon, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Le Loroux-Bottereau, Pornic et Champtocé.
Six ans jour pour jour après la prise d'Orléans du 8 mai 1429, Gilles de Rais offrit à la ville d'Orléans une série de reconstitutions de la bataille jouée par des centaines d'acteurs nourris, logés et changés à chaque représentation. Ce fut lors de ce « Mystère du siège d'Orléans » dont les représentations durèrent un an, et de ses frais énormes, que les difficultés financières du prince prirent un tour dramatique, sans espoir d'y remédier. Face à cela sa famille fut incitée à lui intenter un procès (qu'elle gagna) afin d'interdire à quiconque d'acheter des terres lui appartenant. Elle obtint un arrêt du parlement de Paris qui défendait au maréchal d'aliéner ses domaines. Le roi n'ayant pas voulu approuver les ventes déjà faites, le duc de Bretagne s'opposa à la publication de ces défenses et refusa d'en donner de semblables dans ses États.

René de la Suze, frère de Gilles, et ses cousins André de Lohéac et Guy XIV de Laval, irrités de ce refus, tâchèrent de conserver ces places dans leur maison et résistèrent au duc ; mais ce dernier les reprit et enleva à son gendre Guy XIV de Laval la lieutenance générale de Bretagne pour la confier à Gilles de Rais, avec lequel il consomma tous ses marchés en 1437.


Alchimie et magie

Ses ressources ne suffisant pas à Gilles de Rais, ce dernier avait depuis longtemps cherché d'autres moyens pour s'en procurer. Assez instruit pour son siècle, il eut recours à l'alchimie. De prétendus adeptes lui apprirent le secret de fixer les métaux ; mais il manqua le grand œuvre. Dégoûté de l'Art d'Hermès, il se jeta dans la magie. Un Anglais, nommé messire Jean, et un prêtre Florentin, François Prelati, furent successivement ses maîtres et l'aidèrent dans ses conjurations.
On dit qu'il promettait tout au diable, excepté son âme et sa vie. Mais tandis qu'il prodiguait l'encens au démon et qu'il faisait l'aumône en son honneur, il continuait ses exercices pieux avec ses chapelains, alliant ainsi une extrême superstition aux pratiques les plus impies et à la dépravation de mœurs la plus criminelle.

En effet, il semble que ce fut à cette époque qu'il commença d'immoler des enfants, soit pour mettre plus de raffinement dans ses plaisirs abominables, soit pour employer leur sang, leur cœur ou quelques autres parties de leurs corps dans ses charmes diaboliques.

Des parents, des amis de Gilles de Rais comme Princay, ou Roger de Briqueville, ou encore Gilles de Sillé, semblent même avoir été les complices de ses horribles débauches, soit en lui procurant des victimes, soit en maltraitant ou en menaçant les parents pour étouffer leurs plaintes.


Un criminel présumé hors du commun

Dès la Pentecôte 1440, un conflit larvé s'installe entre Gilles de Rais et l'Église, qu'il aurait défiée en reprenant par la force une de ses possessions. De ce fait, Gilles de Rais tombe sous la juridiction de l'Église, et permet à celle-ci de lancer parallèlement une procédure pour enquêter sur les rumeurs qui courent à son encontre. Le 13 septembre 1440, Jean de Malestroit, l'évêque de Nantes cite Gilles de Rais à comparaître après avoir recueilli des témoignages et des rumeurs sur les exactions de celui-ci. Contrairement à ce qui est communément affirmé, lorsqu'il est arrêté le 15 septembre 1440, il n'est pas accusé d'avoir violé, torturé et assassiné 140 enfants, notamment dans le cadre de rites sataniques, durant les huit années précédentes, mais d'être entré armé dans une église et d'avoir, pendant l'office, molesté et arrêté un homme lige du duc de Bretagne. Ce n'est que le 8 octobre qu'il découvrira devant le tribunal de l'inquisition ses véritables chefs d'accusation, les plus graves de l'époque : sodomie, sorcellerie et assassinat.

Cet éclairage permet de comprendre pourquoi Gilles de Rais se laisse capturer sans opposer de résistance. S'ouvre alors l'instruction du procès civil qui va être l'instrument de sa chute. Il est emprisonné dans le château de Nantes tandis que le duc de Bretagne charge son commissaire, Jean de Toucherond, de commencer une enquête. Deux des gens de Gilles de Rais sont arrêtés, Henriet et Étienne Corillaut dit Pontou ou Poitou.

Le procès qui s'ouvre à Nantes le 8 octobre 1440 est très bien préparé et suit une stratégie machiavélique, dans la tradition de la Sainte Inquisition, visant à le désarmer. Gilles de Rais a la possibilité de récuser les juges pour partialité à l'ouverture du procès, mais l'acte d'accusation ne fait alors état que de l'acte véniel mentionné précédemment, ce qui soulage l'accusé qui reconnaît la compétence des juges.

Ce n'est qu'à la deuxième audience, le 13 octobre 1440, que l'acte d'accusation complet est dévoilé, mais il est alors trop tard pour l'accusé de récuser les juges. Gilles de Rais se rend compte qu'il a affaire à un dossier d'accusation très étoffé et que de plus, les langues se délient. Les témoignages à charge commencent à affluer, identiques les uns aux autres. Ses valets et ses complices présumés qui l'auraient assisté dans ses crimes, également arrêtés et le voyant sans ressources, se mettent à l'accabler.

Gilles de Rais comprend alors qu'il a été piégé et qu'il ne pourra résister longtemps face à ces accusations. Il s'emporte et se révolte, ce qui entraîne en réaction son excommunication par l'évêque qui préside le procès. Cette excommunication l’effraie et il se résout alors à faire des aveux en échange de la levée de cette sanction, ce qui lui est accordé. Certains auteurs y voient une preuve de sa foi en l'Eglise et dans le jugement de Dieu.

Sa confession, prononcée dans sa prison puis répétée à l'audience du 22 octobre, horrifie l'assistance tant les détails de la cruauté décrite dépassent l'entendement.

Le maréchal de Rais s'était en outre rendu coupable du crime de félonie. En effet, après avoir vendu à son suzerain la place de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, il s'en était remis en possession en menaçant le gouverneur d'égorger son frère s'il ne la lui livrait pas.

Le jugement est prononcé le 25 octobre par le tribunal présidé par le procureur et sénéchal de Bretagne, Pierre de l'Hôpital : Gilles de Rais et ses deux valets sont condamnés à être pendus puis brûlés. À sa demande, le tribunal lui accorde trois faveurs : le jour de l'exécution, les familles des victimes pourront organiser une procession, il sera exécuté avant ses complices et son corps ne sera pas entièrement brûlé puis inhumé.

Le lendemain matin, le 26 octobre 1440 après une messe à la cathédrale Saint-Pierre de Nantes, l'exécution est accomplie, selon les sources, en prairie de Biesse ou sur le site actuel de l'Hôtel-Dieu. Tandis que ses valets, Poitou et Henriet, sont laissés sur le bûcher, le corps de Gilles de Rais en est retiré, avant d'être trop abîmé par les flammes. Conformément à la requête qu'il avait formulée et qu'on lui avait accordée avant son exécution, son corps est enseveli dans l'église du monastère des Carmes, à Nantes. Ce monastère et le monument funéraire dédié à sa mémoire furent détruits durant la Révolution française.

Ce procès est l'un des tout premiers procès des barons du royaume, qui jusque là étaient maîtres en leur baronnie, et ne relevaient de la justice de personne.

Dans les souterrains du château de La Suze-sur-Sarthe (72), lequel lui a appartenu, auraient ultérieurement été découverts quelques 49 crânes humains. Il est aujourd'hui difficile de se prononcer sur la réalité et le nombre exact des victimes. L'accusation lui a reproché 140 meurtres à l'époque. Gilles de Rais disposait de ses hommes de main, qui auraient été parfois des anciennes victimes, et auraient servi de rabatteurs. Ils auraient cherché dans un premier temps les enfants livrés à eux-mêmes, sinon ils auraient engagé des enfants à travailler au château (ce qui était un privilège), puis, si les parents demandaient des nouvelles, on leur aurait rétorqué souvent que leur enfant indigne s'était enfui.

Le doute sur la culpabilité de Gilles de Rais a toujours régné, si bien qu'en novembre 1992, un tribunal composé d'anciens ministres, de parlementaires et d'experts s'est réuni au Sénat pour se livrer à une révision du procès de Gilles de Rais, laquelle révision a abouti à son acquittement. Ce jugement n'a qu'une valeur indicative, aucune juridiction constituée n'étant compétente pour réviser un procès du XVe siècle.

Dans son livre « Le Procès de Gilles de Rais », paru en 1965, Georges Bataille voit en Gilles de Rais la figure exemplaire d’une époque de la féodalité où la raison balbutiante n’avait pas encore muselé la fête archaïque de la violence : «Sa noblesse a le sens d’une violence ne regardant rien et devant laquelle il n’est rien qui ne cède».


Les spéculations autour de Gilles de Rais et de Jeanne d'Arc

Le fait qu'un criminel présumé de cette ampleur ait côtoyé Jeanne d'Arc a fait couler beaucoup d'encre chez les écrivains, qui ont fantasmé autour de ce «démon à côté d'un ange». Les écrits de l'époque ne nous permettent en fait que de faire des spéculations invérifiables sur les relations de Gilles de Rais et de Jeanne d'Arc. Il semblerait néanmoins que Gilles de Rais n'ait commencé ses forfaits supposés qu'après l'épopée de Jeanne d'Arc. Il est probable en revanche que, fidèle à son éducation et à ses habitudes, Gilles de Rais ait eu un tempérament violent lors des campagnes militaires. Si Gilles de Rais a régulièrement manifesté pendant sa vie des comportements de personne influençable et croyante, il était proche du parti de la Trémoille, qui n'était pas admirateur de Jeanne d'Arc. Il demeure donc difficile de spéculer sur les relations entre Gilles et Jeanne.
Dans son livre "Plaidoyer pour Gilles de Rais", Jean-Pierre Bayard présente Gilles de Rais comme une victime de l'Inquisition.


Postérité

Le maréchal de Rais ne laissa qu'une fille, Marie de Laval, mariée deux fois et morte sans enfants en 1458. C'est son oncle René de la Suze, frère de Gilles de Rais, qui hérita de la seigneurie de Retz que sa fille unique, Jeanne de Laval (mariée à François de Chauvigny), légua par testament, en 1481, à François II, duc de Bretagne.



(Source: Wikipedia)
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